Analyser des modèles de gouvernance existants dans des entités similaires afin d’identifier des pratiques pertinentes et transposables à l’organisation de notre client.
Les structures évoluent continuellement : transformations sociétales et légales, développement de nouvelles activités, apparition de postes clés ou de nouvelles équipes… Autant de facteurs qui nécessitent d’ajuster la manière dont les décisions sont prises au sein de l’organisation.
Conscient des limites atteintes par le système en place, notre client a estimé qu'il était temps de faire évoluer sa gouvernance.
Afin de nourrir cette réflexion, il a souhaité réaliser un benchmark de structures similaires. L’objectif ? Obtenir une vision plus claire des pratiques mises en place ailleurs, identifier ce qui fonctionne bien, ce qui fonctionne moins bien, et comprendre les contextes dans lesquels ces pratiques s'appliquent. Toutes ces informations devaient permettre d’alimenter les réflexions en interne sur le futur modèle de gouvernance.
1. A la recherche de modèles inspirants
La première étape consistait à identifier des structures pertinentes pour l’analyse. En collaboration avec les membres du groupe de travail interne, nous identifié des entités ayant des caractéristiques similaires, notamment en termes de missions et de type d’activités. Parmi celles-ci, nous avons retenu des structures de tailles et de modes de fonctionnement variés, implantées en Suisse comme à l’international, reconnues pour leur performance et bénéficiant d’une certaine renommée.
2. Des critères d'analyse divers
Les thématiques d'analyse ont porté sur des aspects aussi bien qualitatifs que quantitatifs. Des données chiffrées, telles que le volume d’usagers et des indicateurs clés d’activité, allaient permettre de dresser le profil de l’entité, d’évaluer sa performance et de la situer selon l’ampleur de ses opérations.
Les éléments davantage qualitatifs étaient toutefois déterminants dans cette analyse. En effet, pour étudier la gouvernance, nous allions notamment chercher à comprendre la structure et la composition des organes décisionnaires, leurs rôles et attributions dans l’organisation globale, ainsi que les processus et modes de décision. Il était important de pouvoir appréhender les dynamiques internes.
3. Mettre en pratique la théorie: des entretiens pour accéder aux retours d’expérience
La collecte d’informations s’est effectuée de deux manières. Dans un premier temps, nous avons effectué des recherches documentaires approfondies afin d’établir une synthèse de la littérature existante dans le domaine. Cela a impliqué l’analyse d’articles académiques, de rapports et d’études de cas pour dégager des concepts théoriques et des pratiques éprouvées en matière de gouvernance dans le secteur concerné.
La conduite d’entretiens avec des personnes clés au sein des structures retenues pour le benchmark a été essentielle pour approfondir et associer ces pratiques à des contextes spécifiques. Les échanges avec les acteurs ont permis de recueillir des retours d’expérience directs sur leur propre modèle de gouvernance. Nous avons ainsi pu relever les défis auxquels ils faisaient face, et surtout les points centraux
4. Structurer l’information pour faciliter la comparaison
Le défi majeur dans les benchmarks est toujours de rendre comparables des informations souvent différentes, tant en termes de format que de niveau de détail.
Pour faciliter la comparaison, chaque structure a été présentée dans une fiche descriptive, contenant les éléments clés recueillis dans les entretiens et les recherches documentaires. Ces fiches établissaient le profil de l’entité, présentaient les caractéristiques clés de son modèle de gouvernance, ses atouts, ses défis et les pratiques inspirantes pouvant être transposées dans l’organisation de notre client.
Nous avons également dressé une conclusion présentant les constats généraux sur les pratiques de gouvernance dans le secteur et les axes d’amélioration à envisager.
Le benchmark a permis de produire un document de référence, sur lequel notre client pouvait désormais s’appuyer pour nourrir sa réflexion sur la définition de sa propre gouvernance.
Une étude comparative de ce type élargit en effet la perspective, stimule de nouvelles idées et fournit des repères clés. Elle permet de mieux comprendre les pratiques en vigueur ailleurs, d’identifier les forces et les limites de chaque modèle, et d’anticiper les éventuels écueils. Aucun modèle n’étant parfait, cette approche aide à prendre du recul, à éviter certaines erreurs coûteuses et à orienter les choix de manière plus éclairée.
Disposer de plusieurs références permet ainsi d’évaluer plus finement quel modèle est le plus pertinent selon le contexte spécifique, les besoins et les objectifs visés.
